Chirurgie des lésions ligamentaires de la main et du poignet

Une intervention chirurgicale est parfois nécessaire pour restaurer l’articulation traumatisée lors de lésions ligamentaires de la main et du poignet, notamment dans les cas d’entorses graves et de luxations d’un doigt ou du poignet.

L’opération

Lors d’une entorse grave, avec ou sans fracture osseuse, associée à une instabilité de l’articulation, une simple immobilisation ne permet pas de faire cicatriser les lésions et il faut opérer. Le chirurgien doit réinsérer le ligament déchiré. Plus l’intervention a lieu tôt, plus les chances de succès sont grandes. La plupart des interventions peuvent s’effectuer en chirurgie ambulatoire, sous anesthésie locale ou loco-régionale.

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L’épaule et ses luxations

L’épaule est un système d’articulations qui permettent la grande mobilité de notre bras et du haut de notre buste. Elle est très sollicitée dans notre vie courante et, de manière plus intense, dans certaines activités professionnelles ou sportives. Il y a luxation, ou « déboîtement », lorsque les os de l’épaule – l’humérus, la clavicule et l’omoplate –se trouvent brutalement disjoints. Ce type de traumatisme relève des urgences, afin d’en réaliser la réduction. Une intervention chirurgicale peut être nécessaire, rarement pour remettre l’épaule en place, mais surtout en cas de récidives ou de douleurs persistantes, afin de stabiliser l’articulation.

 L’épaule comporte trois os principaux : l’humérus (l’os du bras), l’omoplate (un grand os plat de forme triangulaire situé à l’arrière du thorax) et la clavicule (un os long et fin que l’on sent bien au toucher à l’avant et en haut du thorax).

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Les ténosynovites

En effectuant certains gestes courants de la main ou du bras, vous ressentez des douleurs qui s’accompagnent d’une grosseur localisée, voire d’un léger bruit de crépitement ? Vos mouvements semblent moins fluides ? De tels symptômes caractérisent les ténosynovites. Il s’agit d’atteintes des articulations avec irritation des tendons (ou tendinite). Les formes les plus courantes de ténosynovites sont le doigt « à ressaut », l’épicondilyte au niveau du coude, et la maladie de De Quervain, qui concerne le poignet.

Reliant les muscles aux os, les tendons sont indispensables aux mouvements. Un peu à la manière des câbles de frein d’un vélo, certains coulissent à l’intérieur d’un tube, la gaine synoviale. Cette gaine contient un liquide lubrifiant, la synovie.

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La rupture d’un tendon de la coiffe des rotateurs

Vous ressentez de fortes douleurs à l’épaule en vous coiffant, en vous habillant ou simplement lorsque vous levez le bras au-dessus de l’horizontale ? Ces douleurs sont peut-être causées par la rupture d’un tendon de la « coiffe des rotateurs ». On appelle ainsi la nappe fibreuse constituée par les tendons des muscles de l’épaule qui contrôlent les mouvements de rotation du bras. 

Qu’est-ce que la coiffe des rotateurs ?

L’épaule est constituée de plusieurs articulations mettant en jeu trois os : l’humérus, l’omoplate et la clavicule. La tête de l’humérus s’insère dans une cavité de l’omoplate (dénommée « glène »), qui laisse au bras une grande mobilité en rotation. Ses mouvements sont contrôlés par quatre muscles qualifiés de « rotateurs » : il s’agit du petit rond, du sous-épineux, du sus-épineux et du sous-scapulaire. Chacun d’entre eux est attaché par un tendon à la tête de l’humérus. Les quatre tendons constituent un ensemble fibreux recouvrant la tête de l’humérus : c’est ce que l’on appelle « la coiffe des rotateurs ».

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Paralysies et lésions nerveuses isolées de l’épaule

L’innervation des muscles de l’épaule est assurée par les racines C5 et C6 du plexus brachial. Ces nerfs cheminent au contact de l’articulation de l’épaule. L’atteinte isolée de ces nerfs entraîne la paralysie spécifique des muscles qu’ils innervent.Trois nerfs sont fréquemment lésés : le nerf axillaire, le nerf sus-scapulaire, et le nerf thoracique long, à l’origine respectivement d’une paralysie des muscles deltoïde, sus et sous épineux, et grand dentelé.

Paralysie isolée du muscle deltoïde lors de l’atteinte du nerf axillaire

Le nerf axillaire est un nerf sensitif et moteur, issu du tronc postéro-supérieur du plexus bachial. Il innerve le muscle deltoïde et le muscle petit rond, il est responsable de la sensibilité cutanée de la face latérale de l’épaule.

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Chirurgie de l’arthrose du poignet et des doigts

En cas de déformation importante des doigts, en cas d’enraidissement et lorsque la douleur devient permanente malgré les médicaments, la chirurgie représente une solution efficace pour soulager l’arthrose du poignet et des doigts, permettant de restaurer une fonction pérenne.

On n’envisage un acte chirurgical que lorsque l’arthrose devient douloureuse et invalidante, malgré un traitement médical correctement conduit, surtout en ce qui concerne le pouce.
Contre l’arthrose du poignet, de nombreuses techniques ont été décrites, et permettent de proposer une solution adaptée à chaque cas particulier. La chirurgie peut impliquer la suppression de certains nerfs sensitifs (dénervation), l’ablation de certains os (résection) du carpe ou du trapèze, la fusion (arthrodèse) de certaines articulations trop endommagées. Les prothèses du poignet sont très rarement réalisées.

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Chirurgie des ténosynovites

Il arrive qu’en dépit des traitements médicaux, la douleur causée par une ténosynovite persiste (on dit alors qu’elle est « chronique ») et que la gêne devienne handicapante. La chirurgie doit alors être envisagée.

L’opération des ténosynovites

L’acte chirurgical consiste à ouvrir la gaine tendineuse ou « poulie » pour libérer le tendon et permettre à l’inflammation de s’apaiser. Si nécessaire, le chirurgien retire la synoviale malade (synovectomie), pour laisser plus d’espace au tendon. Le plus souvent, l’opération ne nécessite qu’une anesthésie locale ou régionale, en chirurgie ambulatoire. Les incisions sont petites et les cicatrices généralement peu visibles.

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Arthrose du poignet et de la main

Mouvements difficiles et douloureux, épaississement et raideur de certaines articulations des doigts : tels sont les principaux symptômes de l’arthrose lorsqu’elle siège au niveau du poignet et de la main.

L’arthrose est le résultat d’une dégradation du cartilage qui recouvre les articulations. Ce cartilage permet les mouvements des os les uns par rapport aux autres. Il s’use, devient moins épais, se détériore et peut disparaître aux endroits de plus forte contrainte. L’arthrose provoque des douleurs, des raideurs, voire des blocages. C’est la maladie articulaire la plus fréquente. Les premiers symptômes apparaissent en général autour de 50 ans. Les femmes sont plus touchées que les hommes.

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Le syndrome du canal carpien

Le syndrome du canal carpien concerne les trois premiers doigts de la main (pouce, index et majeur) et se traduit par des douleurs, des troubles de la sensibilité et une perte de force. Il est provoqué par la compression du nerf de ces doigts, le nerf médian. Cette compression s’effectue dans le canal carpien, un tunnel au niveau du poignet, que le nerf traverse. Lorsque le port d’une attelle et les médicaments sont insuffisants, la chirurgie soulage efficacement les troubles du canal carpien.

Fourmillements, picotements, engourdissement des doigts et de la main, douleur dans le poignet…, les symptômes du canal carpien se manifestent surtout la nuit, provoquant réveils nocturnes et insomnies. Si la maladie n’est pas soignée, la sensibilité et la motricité des doigts diminuent progressivement. Il est nécessaire de consulter un médecin dès que la gêne perturbe le sommeil ou lorsqu’elle survient dans la journée.

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